L’amour, en effet, rend douces les choses difficiles, et légères les choses difficiles à porter ; la crainte, au contraire, rend insupportables même les choses légères.
Saint Antoine, Sermon pour le VIIe dimanche après la Pentecôte
Saint Antoine se sert de son inventivité claire et vibrante pour attirer notre attention sur la naissance de Jésus en la comparant symboliquement à un sauvetage accompli in extremis.
Ne laisse pas une fleur pour aller dans une autre, comme font les pointilleux qui ne font que tourner les pages, analysent les sermons, soupèsent les mots, et n’aboutissent jamais à la vraie science ; mais cueille d’une seule fleur ce dont tu as besoin et place-le dans la ruche de ta mémoire (Sermon pour le XIe dimanche après la Pentecôte).
Comme vous le savez, le père Valentin nous a quittés le 25 mai dernier, après nous avoir envoyé son dernier texte pour ces pages. Le père Ramina, recteur de la Basilique, prend la relève et nous propose des réflexions à partir des Sermons de saint Antoine.
Israël dans le désert expérimenta les trois tentations que nous expérimentons nous aussi aujourd’hui, dit saint Antoine : la tentation de la gourmandise, celles de l’orgueil et de la vaine-gloire, et celle de l’avarice (Sermons, 1er dimanche de Carême).
L’évangile de Marc rappelle comment Jésus éduque concrètement ses disciples en s’asseyant, comme maître et juge, en face de la salle du trésor du Temple, où étaient placées treize petites caisses dans lesquelles les fidèles déposaient leur offrande pour le culte du Temple et pour les pauvres.