Culture franciscaine

Après la Révolution, les clarisses de Montbrison (Loire) ont trouvé refuge dans un prieuré bénédictin délabré non loin de la ville. Elles y ont vécu 17 ans dans des conditions difficiles. En 1821, elles font l’acquisition de l’ancien couvent des capucins, où elles se trouvent désormais. Ce bicentenaire nous permet de revenir sur l’histoire et l’actualité d’une communauté de clarisses particulièrement attachante.

Franciscain rime avec fraternité, pauvreté, minorité... et pourquoi pas avec enseignement, collège, instruction ? Aujourd’hui, en France, les Frères Mineurs n’ont la tutelle d’aucun établissement scolaire, mais il n’en fut pas ainsi dans le passé. Et dans d’autres pays, notamment en Amérique latine, des écoles et des universités se présentent toujours comme « franciscaines ».

Une longue année jubilaire ignacienne commence ce 20 mai et ne s’achèvera que le 31 juillet 2022 pour la fête du fondateur de la Compagnie de Jésus. Plusieurs anniversaires y seront célébrés, à commencer par la blessure d’Ignace au siège de Pampelune (20 mai 1521), point de départ d’une expérience de conversion. L’occasion pour nous de découvrir à Rome, sur le Janicule, un beau couvent franciscain, San Pietro in Montorio, un lieu qui a compté dans la vie de saint Ignace.

À Rome comme à Mossoul ou à Bagdad, on envisage avec enthousiasme le prochain voyage du pape François en Irak. Espérons qu’il puisse vraiment se réaliser ! C’est dans cet esprit que nous nous rappelons des temps lointains où les capucins français étaient missionnaires dans l’ancienne Mésopotamie, le pays où la Bible situe le Paradis terrestre.

Sept cent cinquante ans après sa mort (1270), la bienheureuse Isabelle reste dans l’ombre de son frère, le roi saint Louis. C’est pourtant la figure originale et attachante d’une princesse capétienne, fondatrice des « sœurs mineures encloses », réplique féminine de l’ordre des Frères Mineurs.

L’heure est au déconfinement mais pas encore à la liberté de parcourir le monde. Quelle souffrance pour un fils de saint François, toujours un peu globe-trotteur dans l’âme. Alors, en ce mois antonien par excellence, voici, pour tous ceux qui souffrent de claustrophobie, un tour du monde en compagnie de saint Antoine.