La fin de l’été marque la reprise de nos activités avec un rythme plus intense : j’espère que vous avez eu l’occasion de trouver un peu de repos pour repartir avec une énergie renouvelée ! Le monde dans lequel nous vivons va vite, à un rythme qui n’est souvent pas humain : nous avons besoin de nous arrêter et de souffler un peu. Parfois, il arrive que notre propre corps nous oblige à ralentir : un accident ou une maladie inattendue nous imposent un arrêt. Ce sont aussi des passages de la vie qui, dans certains cas, deviennent le prélude à la fin : nous avons voulu parler de ce sujet délicat dans ce numéro du Messager de Saint Antoine. Comment est-il possible de vivre dignement les derniers moments de notre existence, surtout lorsque la souffrance est grande ? Comment accompagner les personnes qui vivent ces situations ? La réponse qui vient de l’euthanasie entre dans la logique de la « culture du refus », dans laquelle la valeur d’une personne se mesure à sa productivité et à son efficacité. Au contraire, les soins palliatifs sont une façon de manifester la présence et la proximité, non seulement à travers des médicaments qui calment la douleur, mais surtout à partir de petits gestes simples qui aident à vivre humainement même le temps qui conduit à la mort.