La source heureuse de mon « oui »...
De tout temps l’Église a eu à cœur d’éveiller et d’accompagner la foi des enfants. Pour en dire l’importance, nous avons voulu focaliser notre attention sur la préparation à la première communion. Les deux articles aux pages 8 à 14 sont particulièrement précieux. D’ailleurs, c’est étonnant comment cela réveille ce que nous avons vécu dans notre propre enfance.
Oserais-je vous avouer que pour moi, ma première communion, a été la source heureuse de mon « oui » à l’appel à la vie religieuse et au sacerdoce ? C’est dire la force et l’intensité de cette première rencontre vitale avec Jésus que peuvent vivre les enfants. Pour les parents, si à leur tour, ils sont intégrés à cette étape, c’est souvent une chance importante pour raviver leur foi.
Tout cela nous montre que la transmission de la foi a certes besoin de l’annonce directe de la Parole du Seigneur. Mais elle a autant besoin de ceux qui, en témoignant de leur vie de foi, la rendent crédible. Dans notre société assez déchristianisée, l’Église a besoin aussi des personnes qui s’engagent à aider l’éclosion de la foi de ceux qu’ils acceptent d’accompagner. C’est le cas des catéchistes à qui l’Église confie un véritable ministère ecclésial.
En fait, comme croyants, nous sommes appelés à devenir, les uns pour les autres, de véritables soutiens fraternels pour vivre l’aventure de la foi. Seuls, on ne peut la vivre. Main dans la main, nous devenons les apôtres dont l’Église ne saurait se passer. À tous, bonne route ensemble sur les chemins féconds de la foi.