La fraîcheur de la foi nouvelle

S’il est un moment dans l’année liturgique où il est tout à fait naturel de parler de catéchuménat, c’est bien le printemps et Pâques. Dans le catéchuménat, il y a des senteurs des chemins d’une vie neuve, la nouveauté d’un appel mystérieux qui touche des hommes et des femmes et qui les met en route vers l’Église et la rencontre avec le Christ. Ils rejoignent des frères et sœurs en recherche comme eux, mais aussi des baptisés, tout à la fois compagnons de route, frères dans la foi et formateurs.
L’Église accueille avec respect et joie ces nouveaux « enfants » qui frappent à sa porte et qui sont porteurs de nouveauté, de renouvellement et d’ardeur. Pour les baptisés et pour l’Église, les catéchumènes sont une grâce et un don qui stimule la foi et l’espérance. Ayant eu la grâce d’accompagner pendant des années les catéchumènes dans mon diocèse, je me dois de reconnaître que j’ai vécu avec eux un ministère qui était source de joie et un soutien pour toute ma vie sacerdotale. Je ne peux les regarder qu’avec affection et reconnaissance.
Je me prends à rêver d’une Église toujours plus préoccupée de témoigner de la présence radieuse du Christ et avec ce visage fraternel et accueillant pour tous ceux que l’Esprit pousse vers nous. Ils nous apportent la fraîcheur de la foi nouvelle et nous font grandir dans le Christ.