Joyeux Noël avec saint Antoine
Pour Noël, je voudrais vous faire part, moi aussi, de quelques joies. Celle d'un souhait chaleureux de paix pour vos familles et pour le monde. Celle de la grande sérénité intérieure qu'inspire la naissance d'un enfant-Dieu, exposé, comme nous, à toutes les fragilités. Saint Antoine en a fait un sujet d'admiration tendre et affectueuse. A l'exemple de saint François, d'ailleurs, tout heureux de célébrer, à Greccio, la nuit de Noël de 1223, l'enfant de la crèche.
Mais j'éprouve aussi une grande joie lorsque, malgré les difficultés actuelles, de nouveaux amis qui, grâce à leurs liens avec nos anciens abonnés ou à des contacts avec d'autres revues d'inspiration chrétienne, sont venus rejoindre notre Messager. Ils souhaitent certainement apprendre à prier saint Antoine, mais aussi mieux le connaître et le faire connaître autour d'eux. Pour ma part, je leur assure que ce grand saint est, non seulement encore présent à notre monde, mais qu'il continue à y jouer un rôle de guide et d'exemple, par sa manière de rappeler les chrétiens à la pratique de l'Evangile et par son attention aux pauvres, victimes d'inégalités et d'injustices. Le Messager prolonge ce double message par son souci de travailler à la nouvelle évangélisation et par les actions de la Caritas Saint-Antoine en faveurs des pauvretés du monde. Qu'ils soient donc les bienvenus dans notre Famille Antonienne.
Autre grande joie : vous avez répondu nombreux à notre enquête lancée au début de cette année. Elle révèle une vraie fidélité de nos lecteurs, signe d'un profond attachement à la revue et à ses contenus ; un public en majorité féminin et une moyenne d'âge élevée aussi, qui révèlent le caractère éminemment familial du Messager, et la garantie qu'il sera fidèlement transmis, au sein des familles, aux jeunes générations.
Les jeunes, et les hommes, y sont présents aussi, avec des souhaits passionnants, dont nous serons heureux de vous faire part et que nous prendrons sûrement en charge.
Enfin, Noël ramène notre regard vers l'enfant de la crèche, Jésus, notre Sauveur, le seul en qui notre monde puisse trouver son salut. Nombreux sont, en effet de nos jours, ceux qui offrent des réponses aux besoins religieux des jeunes et des adultes, mais bien peu d'entre eux font référence directe et entière à Jésus. Certains lui préfèrent même Bouddha ou l'Islam, porteurs, selon eux, de plus grande sagesse, ou plus fidèles à leurs pratiques. Saint Paul ne s'y trompait pas quand il écrivait aux chrétiens de Corinthe : Nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens, mais pour nous puissance de Dieu et sagesse de Dieu (1 Co 22-25).
La foi en Jésus est exigeante, mais, ô combien ! porteuse de vraie joie et de solide espérance.