Vous serez dans la joie
Si vous m’aimez, vous serez dans la joie. Une nature qui s’éveille, la vie qui revient, la certitude d’une résurrection : il n’y a plus de doute, l’ambiance de Pâques est à la joie. Et au rire, ajoute volontiers saint Antoine.
D’après notre Saint, le rire, auquel nous consacrons notre couverture de mai et un dossier, n’est pas éclat incontrôlé, ni légèreté, et encore moins moquerie, mais signe d’équilibre intérieur, de sérénité, de force au milieu des épreuves de la vie, de la paix que donne le Seigneur et qui n’est pas à la manière du monde (cf. Jn 14, 27). C’est pourquoi, nous sommes dans la joie…
Nous sommes aussi dans la joie parce que le départ de Jésus vers le Père n’est pas synonyme d’absence, mais, au contraire, de présence : la présence vivante, assidue du Bon Pasteur, soucieux du salut spirituel de tous les hommes.
Jésus, en effet, est au milieu de nous par son Eglise, par ses prêtres agissant en son nom, par les hommes et les femmes qui se consacrent au Seigneur pour mieux servir leurs frères dans les hôpitaux, les écoles, les municipalités, les églises, les paroisses et d’une multitudes d’associations bénévoles.
La Journée mondiale des vocations du 6 mai, nous rappelle la nécessité de susciter des hommes et des femmes entièrement donnés au Christ et provoque une réflexion approfondie sur les besoins spirituels des hommes d’aujourd’hui.
Aujourd’hui, répète-t-on de toutes parts, il y a crise de vocations. Dans un monde où Dieu a été écarté de la vie quotidienne, comme le rappelle le Pape dans son message, cela ne doit pas nous décourager, mais nous stimuler, au contraire, pour investir nos forces, nos communautés, nos familles, nos enfants dans la réévangélisation de la vie et du monde.
Des jeunes prêtres, des jeunes religieux ici-même témoignent que les vocations sont possibles et qu’elles continuent de germer là où le terreau – famille, groupe, école, grandes figures de témoins - est favorable. Soyons alors tous de bons ouvriers au service de la moisson.