Noël 2000, fête de la vie

L’Eglise et le monde viennent de vivre, à travers des événements et des images exceptionnels, un moment privilégié de notre histoire. A l’heure du bilan, une question vient spontanément à l’esprit : comment avons-nous vécu ce Jubilé ? Quel témoignage de foi et de charité avons-nous donné ?

Au cours de cette année, certains ont pu se rendre à Rome et ont vécu des moments émouvants de conversion et de prière. Beaucoup ont participé à des rassemblements, à l’occasion de la Pentecôte ou d’un pèlerinage. D’autres qui en raison du travail, de l’âge ou de la maladie n’ont pu se déplacer, ont suivi le Jubilé à la télévision et se sont associés à des gestes de solidarité et à des moments de recueillement et de prière. Un bon nombre de ces gestes resteront enfouis dans le secret des consciences, mais pour tous, le deuxième millénaire de la Naissance du Christ aura été une étape dans l’histoire personnelle et dans la vie de l’Eglise. Un grand merci, donc, au Jubilé 2000.

Durant cette année, le Messager a préparé ses lecteurs, par des interviews, des dossiers et des reportages, aux événements les plus significatifs : jubilé des enfants, des malades, des journalistes, des familles, des agriculteurs, entre autres. Dans ce numéro de Noël, un cahier central vous offre quelques images et quelques messages de ces célébrations, pour en garder le souvenir, mais aussi pour nous encourager à vivre notre foi dans la vie quotidienne, en famille, avec les enfants, dans la maladie, auprès des personnes âgées, dans le travail...

Noël invite à la fête, parce qu’il apporte le sens de la vie. Un enfant qui vient au monde est une fête pour tous, mais quoi de plus fragile qu’un enfant ? Quoi de plus fort, aussi, que les appels angoissants et répétés qu’adressent à notre société et à nos consciences d’adultes les enfants sans foyer, abandonnés à eux-mêmes ou victimes de la violence des grands ?

Pour que le Jubilé reste un événement, pour que quelque chose change autour de nous, apprenons de l’Enfant de Noël à apprécier le prix d’une vie, de toute vie.