Rentrée, catéchèse, famille
Après les vacances, voici, chers amis du Messager, une nouvelle rentrée. Après un repos qui, nous l’espérons, a restauré nos forces, libéré notre esprit de nombreux soucis, voici une nouvelle année de travail, d’études et, pour les enfants et petits-enfants de nos foyers chrétiens, d’apprentissage de la foi.
Celle-ci, il est vrai, ne leur garantit pas des diplômes, ni la réussite dans la vie ; elle ouvre cependant leur esprit et leur cœur à des valeurs spirituelles qui ont leur source en Dieu, et qui les aideront à vivre en frères, à se montrer solidaires de l’immense monde des pauvres d’aujourd’hui. Une solidarité qui s’exprime, par exemple, par le travail d’alphabétisation (cf. p. 40-41), l’analphabétisme étant une cause grave de pauvreté intellectuelle, source d’exclusion.
Oui, c’est à nous, adultes, parents et grands-parents, de présenter nos enfants à l’Eglise pour qu’ils soient catéchisés, même si l’indifférence religieuse est grande autour de nous. En notre absence, ce seront les enfants eux-mêmes qui réclameront cette formation, qu’ils en soient invités par l’exemple de leurs camarades qui fréquentent le catéchisme ou qu’ils demandent eux-mêmes à en savoir plus sur le but et le sens de leur vie. Nous reviendrons prochainement sur ce dossier.
Faut-il revenir sur le Mondial ? Bien que déjà lointain dans l’espace et le temps, cet événement a sûrement été porteur de leçons qu’il n’est pas inutile de retenir. Leçons de simplicité, livrées par des hommes sans prétention ayant affronté leur tâche avec courage et endurance ; leçons de savoir-faire, ensuite, et de respect de règles précises imposées par le sport.
La tentation est forte de nos jours de se construire une morale sur mesure, en dehors des normes dictées par la nature et la foi. Or, ce qui vaut pour la discipline sportive, vaut aussi pour la vie morale, sociale et familiale. Vouloir, par exemple, miner à la base une institution aussi sacrée, aussi universelle et aussi indispensable que la famille, c’est, comme le soulignait naguère Mgr Guy Thomazeau, président de la Commission épiscopale française de la Famille, brouiller les repères dont les jeunes qui veulent fonder un foyer ont absolument besoin .
Bonne rentrée donc, mais dans la fidélité au travail, à la foi et à la famille.