Annonce du Printemps

Trois réalités de l’Eglise marquent chaque année le mois de février. Tout d’abord, la chandeleur, signe de la renaissance de la lumière au long des jours : cette lueur symbolise la venue du Christ, « soleil levant venu nous visiter » (Lc 2). Depuis quelques années, cette fête célèbre la vie consacrée.

Ensuite, la Journée mondiale des malades (le 11 février) inaugurée par le

pape Jean-Paul II.

Enfin, le commencement de cette période riche spirituellement, période de préparation à la Pâque qui dure une quarantaine de jours, d’où son nom : le Carême.

Pour la première réalité, qui concerne la vie consacrée, la rubrique “Une foi simple” nous propose une réflexion sur l’un des signes visibles de cette vie, qui après un temps de discrétion semble renaître d’une manière nouvelle : l’habit religieux.

Pour la seconde, qui concerne la journée mondiale des malades, nous découvrons l’expérience d’un accompagnement des personnes en fin de vie prenant place dans un vaste projet urbain à Lille, “Humanicité”, et l’originalité de centres de santé regroupés autour d’une Maison d’Eglise, au cœur d’une ville totalement nouvelle qui allie habitat, pôle de santé, de formation et de recherche. A travers cet article, nous serons invités à espérer une fraternité d’action et de cœur marquée par l’œcuménisme, qui révèle concrètement l’étymologie de cette appellation : Maison !

Par ailleurs, l’accueil de ces frères de tradition anglicane, dans le discernement et la tendresse fraternelle, n’est-il pas désir d’édifier cette Maison d’Eglise, dans laquelle nous aimons tous nous retrouver ?

Enfin pour la troisième, nous la retrouvons avec saint Antoine dans son enseignement, et bien sûr, dans les premières pages de la revue qui nous invitent à nous arrêter pour écouter et méditer la Parole de Vie, surtout pendant le Carême.

En effet, cette période nous provoque à un questionnement toujours plus authentique, qui nous permet de progresser dans notre vie spirituelle, humaine et relationnelle.

Toutes ces questions ne sont-elles pas en mesure de faire germer en nous la nouveauté et l’espérance ?

Elles annoncent peut-être pour chacun et chacune d’entre nous un nouveau printemps.