Notre Saint bien-aimé
Dès que je peux disposer d’un peu de temps, surtout le dimanche après-midi, j’aime parcourir la belle campagne de notre région aux pieds des Pyrénées. Et j’aime me rendre dans les églises des bourgs et des villages. Dans leur simplicité ou dans leur beauté artistique, elles sont toutes admirables et étonnantes : signes vivants de la foi du peuple chrétien du lieu. Jusqu’à présent, je n’ai jamais trouvé une église sans qu’une statue ou une représentation de saint Antoine n’y soit présente et honorée.
Étonnant mystère que cet attachement du peuple chrétien à des saints tels qu’Antoine : y retrouve-t-il une image qui personnifie la présence protectrice du Seigneur ? Comme Marie, la Mère de toute tendresse, vers qui le peuple des croyants aime toujours se tourner.
Je crois que le peuple des croyants, dans l’expression de sa foi, même si elle est parfois maladroite ou à purifier, ne se trompe pas. Nous avons à regarder avec respect l’expression de cette foi populaire, car elle est un chemin privilégié qui nous conduit au Père.
En ce sens, nous avons la joie de vous annoncer que les reliques de saint Antoine vont revenir chez nous et parcourir une fois encore nos routes. Elles arriveront à Bruxelles dans le sanctuaire de saint Antoine ; elles feront halte à Cholet chez nos Frères Franciscains Conventuels.
Elles seront accueillies à Paris, où elles se rendront pour la première fois jusqu’au cœur de la ville ; et enfin elles viendront à Brive, haut lieu antonien, où les frères franciscains animent le sanctuaire des Grottes de saint Antoine. Si vous vous trouvez à proximité de ces étapes, ne perdez pas l’occasion de venir vous joindre à la joie de cet accueil. Nul doute que ces étapes raviveront notre attachement au Seigneur, grâce à l’exemple et à l’intercession de notre Saint bien-aimé.