Une hymne à la vie
N’est-ce pas ce que traduit le Cantique de Frère Soleil composé par notre père saint François ? Une hymne à la vie !
C’est ce que nous avons voulu traduire dans ce numéro de février.
Plusieurs veillées pour la vie ont eu lieu durant ces mois derniers : non des revendications polémistes, mais une prière puissante, une louange à la profusion créatrice du Dieu d’amour, une profession de Foi qui dépasse les convictions elles-mêmes : bref, une hymne à la transcendance du sujet.
Ce mois s’ouvre par cette hymne à la vie dans la fête de la Présentation qui nous donne de contempler un vieillard et un enfant : le premier voit dans le second une lumière et aux deux pans de la vie humaine, la naissance et l’envol, il y a la joie de l’un pour l’autre ! L’article de Lucie Maneville nous orientera vers l’attention que Jésus porte aux enfants, dans cette démarche qui fait de la jeunesse un signe d’éternité.
Nous n’oublierons pas non plus les frères et sœurs malades, le 11 février : au-delà d’une journée d’attention particulière, c’est la persévérance qui doit être soutenue dans le combat contre la douleur et l’accompagnement affectueux qui encourage la vie entamée par l’épreuve.
La rencontre avec les Ministres Généraux des trois branches de l’Ordre Franciscain nous rappelle aussi que la vie est donnée et que la consécration religieuse en est un signe, pour ne pas dire une hymne.
Il n’est pas jusqu’à la rubrique culturelle de ce numéro qui ne reprenne la partition de celle-ci : les sciences que l’on dit si souvent opposées à la foi sont pourtant une chanson à la création à travers un regard, une analyse qui contemple plus qu’elle ne dissèque. Par l’exposition à Versailles, nous nous réjouirons de l’ingéniosité humaine qui relaie techniquement le regard de Dieu sur l’univers par la saine curiosité de l’homme.
Tout cela nous invite, quelle que soit notre situation à témoigner, à mi-chemin entre la Nativité et la Résurrection, de notre foi inoxydable en la vie.