Un souffle puissant

 

À la fin de ce mois nous célébrons la Pentecôte, le cinquantième jour après Pâques qui conclut le temps pascal. L’Écriture parle d’un souffle puissant comme un coup de tonnerre et comme un feu : celui de l’Esprit-Saint.

C’est le moment donc de faire mémoire de ce coup de souffle phénoménal que constitue pour l’Église et le monde le concile Vatican II, dont nous fêtons cette année les cinquante ans de l’ouverture.

Faut-il y voir le souffle de l’Esprit-Saint ? La tradition de l’Église elle-même nous invite à le croire. Des fruits nombreux en sont eux-mêmes le signe : une meilleure participation des fidèles tant au niveau des célébrations liturgiques qu’au niveau de l’animation des communautés chrétiennes, l’essor des mouvements spirituels et apostoliques, la redécouverte du diaconat permanent... L’article sur l’autel de la rubrique « Une foi simple » nous en donne un autre exemple emblématique : sa disposition nouvelle permet en effet « cette participation active » que réclame le concile dans sa constitution sur la liturgie.

Grâce au professeur Philippe Chenaux (p. 12-14) nous retrouvons d’une manière vivante l’ambiance et l’effervescence qui ont marqué cet événement majeur de l’histoire ecclésiale.

Mais ce souffle n’est pas seulement une onde passagère. Ce concile est sujet de bien des débats. C’est sans doute le signe qu’il appartient encore à l’avenir et qu’il nous faut encore en vivre si nous voulons être animés par le souffle puissant de l’Esprit.