Soildaires pour la Mission

Après la pause des vacances et la rentrée de septembre, le mois d’octobre est celui des projets et de leur mise en œuvre. Le Messager a-t-il des projets ?

La question peut paraître superflue, car le rythme de notre revue se déroule normalement et nos lecteurs en semblent satisfaits. En fait, si la grande fidélité de vous tous est pour nous une garantie de survie, nous devons aussi chercher à élargir notre lectorat, afin que la figure d’Antoine de Padoue, son témoignage et sa dévotion, soient toujours mieux connus, pour le bien de l’Eglise et la piété des chrétiens. Aimons-nous notre Messager ? Travaillons à le faire connaître et à le diffuser.

Octobre évoque habituellement la Semaine Missionnaire Mondiale, moment d’information, de prière et de soutien, même matériel, qui coïncide en 2004 avec le Congrès Eucharistique International de Guadalajara (Mexique).

Cette année, notre Messager contribue, avec un encart de huit pages, à l’action des œuvres Pontificales Missionnaires des diocèses et des chrétiens de France. Saint Antoine, lui-même apôtre et missionnaire dans l’Eglise de son temps, est tout à fait à sa place dans ce partenariat. Il l’est aussi dans d’autres actions et auprès d’autres organismes qui œuvrent pour l’évangélisation et pour l’action humanitaire.

Je ne peux, avant de terminer, ne pas évoquer les images et les événements qui se sont accumulés dans nos mémoires au cours des derniers mois. Evénements heureux, comme le pèlerinage du pape à Lourdes, la célébration de mariages et de baptêmes qui ont amené la joie dans nos familles, le maintien d’activités industrielles qui ont sauvé des emplois menacés, les grandes fêtes de l’Euro 2004 et les Olympiades qui ont resserré l’amitié entre nos pays et entre nos peuples…

Mais aussi, malheureusement, événements tristes, voire tragiques, comme ceux qui ont endeuillé tant de familles à la suite d’attentats et d’enlèvements meurtriers… A cela s’ajoutent, au sein des familles, des maladies graves et, sur le plan spirituel, l’affaiblissement de la foi chez les jeunes générations et, souvent, l’accumulation de ressentiments qui rendent les réconciliations difficiles et bien d’autres problèmes…

En ce mois d’octobre, nous prierons donc pour les Missions et les missionnaires, mais aussi pour que cessent les haines et les desseins de destruction Ð car il s’agit bien de desseins... Il n’y a pas de haines possibles au nom de Dieu… Et pour que cessent aussi les accusations entre chrétiens et entre croyants, et les injustices à l’échelle du monde, qui sont souvent les grandes sources de haine.

Travailler pour les Missions, c’est bien cela : agir pour que partout cesse la haine et grandisse.