Pour une année de travail
C’est à un retour de vacances, que nous nous retrouvons autour du Messager pour une nouvelle année de travail. Les événements de l’été sont sans doute dans toutes nos mémoires, depuis les attaques de Londres jusqu’aux JMJ de Cologne. Sans oublier ceux que nous avons vécus au sein de nos familles : chaleurs de l’été, fêtes familiales, rencontres heureuses, peut-être séparations douloureuses, craintes pour l’emploi, solitude. Que nous réserve, comment allons-nous affronter la nouvelle année de travail ?
Dans ce numéro, le Messager voudrait vous offrir quelques pistes pour vivre une solidarité spirituelle et matérielle autour de saint Antoine, et rester attentifs aux drames du monde. La Caritas Saint-Antoine poursuit son chemin auprès des différents espaces de la faim, de la pauvreté, de la maladie, des enfants abandonnés, des jeunes femmes exploitées. A travers Pax Christ, l’Eglise se veut présente et active dans les nombreux pays du monde déchirés par les conflits, en particulier ceux où la survie des communautés chrétienne est particulièrement menacée. Un de nos lecteurs fait état de la crainte qui nous envahit en présence des croyants d’autres religions, une réalité qui nous empêche de nous endormir dans notre sécurité de pays a majorité chrétienne, et nous stimule à être plus que jamais nous-mêmes et témoins de la force qui nous vient de la foi au Christ. Lorsque la société célèbre le patrimoine d’art hérité des ancêtres, nous découvrons que la foi et la tradition des familles religieuses ont inspiré, elles aussi, de nombreux chefs-d’œuvre d’architecture, de sculpture, de peinture (voyez l’exposition sur les visages du Christ) et de musique. Notre tour de France de la dévotion à saint Antoine s’enrichit progressivement de fêtes, de traditions, d’activité au service des malades, des pauvres, des familles en deuil, dont nous ne soupçonnions guère l’existence et la richesse. Des gestes simples de la foi et de la prière, tels que la prostration, communs à toutes les religions, deviennent, à la lumière de la Bible, de la Théologie et de la liturgie, des chemins vers le Christ. Enfin, la rentrée nous invite à nous interroger sur l’urgence de la formation religieuse de nos enfants, en lien avec la catéchèse ; et le regard que nous posons sur la famille nous fait prendre conscience du rôle des parents, jamais achevé, rarement aussi parfait que nous le voudrions, toujours assumé sans se désarmer.
Tout cela confectionne un excellent menu pour une année de travail, sous le regard de saint Antoine pour qui le ciment qui nous soude ensemble, c’est l’amour.
Le mois de septembre verra aussi le début de la publication des Sermons de saint Antoine en langue française. Nous y reviendrons.