Le déroulement de l’année liturgique est un chemin qui nous aspire sans cesse vers l’avant, car nous sommes invités à vivre les étapes et le mystère de la vie du Christ. La pensée de Noël est peut-être encore fraîche dans la mémoire de certains, et voilà que le Carême est déjà entamé et doit nous conduire vers Pâques. Nous cheminons avec le Christ qui monte vers Jérusalem et vers le don de sa vie sur la Croix. C’est pour nous le temps d’approfondir les raisons de croire et de nous libérer de tout ce qui entrave notre marche à la suite du Christ.
Dans notre monde, si blessé par la violence et par le mépris des petits, nous pouvons trouver avec le Christ les semeurs et les laboureurs humbles – mais résolus – de nouvelles manières de vivre. Il s’agit de transformer notre monde pour qu’il fasse droit à l’amour, au pardon, à la bienveillance et au partage. Et notre Église, pourtant elle-même si malade et blessée par nos propres infidélités, ne manquera pas de nous soutenir et de nous guider dans cette œuvre d’assainissement.
Ainsi, les blessures du monde, nos fragilités, et même la faiblesse d’une Église qui se purifie, contribueront à faire naître le monde nouveau selon le cœur de Dieu. La montée vers Pâques deviendra alors un chemin de libération et de lumière. Bonne route !