La joie du tombeau vide
Chaque année, au bout du Carême, nous célébrons dans la veillée pascale la joie de la résurrection du Christ. Car en ressuscitant, Jésus nous transmet la puissance indestructible de sa vie : le mal, le péché sous toutes ses formes et la mort n’auront plus le dernier mot. Nous avons un besoin vital d’être plongés dans ce bain de vie et de foi. Ce mois-ci, Le Messager nous fait un beau cadeau en nous invitant à vivre le mystère pascal à partir du Saint-Sépulcre. Je vous encourage à vous plonger dans les deux articles des pages 8 à 14 qui nous permettent de vivre avec plus de force et profondeur nos veillées pascales.
Pour ma part, je suis touché par le fait que le lieu d’où surgit la foi soit un sépulcre vide. « Il n’est plus ici », dira un ange aux femmes. « Il est », mais pas dans la mort ; le Vivant est ailleurs. Il va falloir le chercher au cœur de la vie des personnes. Il est là où nous avons faim de justice ; là où nous travaillons pour que l’amour et la paix prennent le dessus. Il est aussi près de tous ceux que la violence et la guerre voudraient écraser ; il leur donne force et espérance pour se relever. Dans ces temps troubles et dangereux, la vision du tombeau vide ne manquera pas de donner force et détermination à notre foi.