Joyeuse espérance
Il faut bien avouer que l’Esprit Saint est imprévisible. Et une fois de plus, il nous l’a démontré de façon éclatante, à l’occasion du dernier conclave. On avait fait des « prévisions » plus ou moins sensées, des analyses sur la vie de l’Église et sur les remèdes nécessaires, et finalement des pronostics apparemment fiables sur le futur pape…
En fait, on avait un peu vite oublié que c’est l’Esprit qui conduit l’Église. Et nous avons été bien surpris lorsque le nouveau pape est apparu au balcon de Saint-Pierre.
Ses gestes, le nom qu’il a choisi, ses paroles si simples et claires, sa manière d’être, son humilité : tout nous a joyeusement surpris. Oui, ce fut un bon grand coup de vent, un vent dont l’Esprit est coutumier pour son Église. Et l’on pressent que des habitudes vont devoir s’estomper, que des schémas préétablis vont devoir être revus, que des routes neuves, à la fois désirées, mais aussi redoutées, sont en train de s’ouvrir devant nous.
En tant que fils de saint François, nous sommes heureux de parcourir avec notre pape François ces routes de la simplicité et de la pauvreté qui rendent profondément libres, pour se donner entièrement et avec amour à l’annonce joyeuse de la tendresse de Dieu.
Oui, notre Pape François est bien le don précieux que Dieu a réservé à son Église bien-aimée.
Le temps d’une joyeuse espérance s’ouvre maintenant à nous.