En marche !

Le mois dernier, j’ai eu la joie de partir moi-même en pèlerinage avec les reliques de notre saint Antoine pour les donner en vénération aux fidèles au cours d’un périple qui nous a menés en Belgique et en France.

Et moi aussi, je me suis inévitablement interrogé : qu’est-ce qui me fait prendre la route, malgré mes peurs et mes réticences ? Dieu sait combien je suis casanier, et pourtant me voilà décidé à dépasser mes peurs pour que d’autres avec moi goûtent à quelque chose de neuf et de profond. Dans le cas concret de ce pèlerinage, c’est la joie de redécouvrir un témoin de Dieu, qui me donne l’espoir que Dieu m’écoute et qu’Il peut revivifier ma foi.

Je veux aussi croire que Dieu ne se formalise pas de ma vie souvent plate et essoufflée, quand elle n’est pas carrément écrasée par la souffrance ou amochée par le péché.

Si je bouge et me déplace en pèlerinage, peut-être vais-je me retrouver plus libre, moins encombré, et finalement plus disposé à regarder vers l’avant ; plus frais et décidé pour renouveler quelque chose dans ma vie.

Finalement, partir en pèlerinage, n’est-ce pas une manière d’espérer une renaissance ? De se souhaiter une conversion sans oser se le dire ?