Bonne année dans l'espérance
C'est sous le signe de l’espérance, c’est-à-dire du bonheur, que le Pape a clôturé 2007 et ouvert 2008, avec sa nouvelle encyclique Sauvés dans l’espérance. Quel souhait plus agréable, quel cadeau plus riche pour vous tous, chers abonnés et amis du Messager, que cette lueur sur notre route, que cette « brèche dans la chape de plomb sous laquelle tant d’hommes et de femmes de notre temps se sentent écrasés sans retour » (cardinal André Vingt-Trois, introduction). Nous qui sommes constamment à votre écoute, nous savons combien lourds sont vos poids quotidiens et combien sont grandes la confiance et l’espérance que vous mettez en l’intercession de saint Antoine. Que la Vierge, « Mère de l’espérance » nous enseigne à croire, à garder l’espérance et à aimer. Etoile de la mer, qu’elle brille sur nous et nous conduise sur notre route (cf. n° 50). Grandes sont aussi les occasions d’espérer en cette nouvelle année qui, en dépit des nuages qui s’accumulent chaque jour sur l’horizon de notre vie, inscrit à son programme des célébrations exceptionnelles, comme le 150e anniversaire du message de Notre-Dame à Lourdes, le rassemblement des jeunes du à Sidney, la visite de Benoît XVI en France. Vivons ces événements comme membres d’une immense famille d’Eglise ; réconfortons-nous les uns les autres, soutenons-nous en ces temps difficiles pour la foi où chrétiens et croyants sont de plus en plus marginalisés par une société qui se veut libre.
Des temps difficiles où des baptisés, sous prétexte de se dissocier des orientations du Pape et d’autres pasteurs, souvent relayés par des médias dit libres, rejettent leur baptême et quittent l’Eglise. Comme s’il suffisait de gommer une signature pour effacer l’empreinte du Christ et de son Evangile, gravée en nous par le sang de sa Passion et par l’éclat de vie de sa Résurrection. Comme si le baptême n’était qu’une inscription sur le registre d’une association, une adhésion à un courant d’opinion parmi tant d’autres. Alors qu’il s’agit, comme le rappelle la fête du Baptême du Christ, d’un choix de Dieu en notre faveur – comme Jésus, nous sommes proclamés ses fils – ; et d’un choix de vie de notre part : nous sommes appelés à la lumière pour savoir discerner le bien du mal, ce qui construit notre humanité de ce qui la détruit, ce qui demeure de tout ce qui est passager.
Saint Antoine, comme en témoignent ses Sermons, a dédié une activité intense à l’éveil des chrétiens endormis, au rappel des engagements du baptême et des responsabilités que comporte la suite du Christ.
Qu’il soit notre guide dans la foi ; qu’il conforte l’espérance que nous mettons dans le Christ Jésus.