Allons à Bethléem
Pour cette fin d’année marquée par les fêtes du même nom, nous avons répondu à l’invitation des bergers : « Allons à Bethléem pour voir l’enfant qui vient de naître ! ».
Nous connaissons la situation actuelle de cette cité qui vit naître le Fils de Dieu, et le récent synode des Églises du Proche et du Moyen-Orient nous l’ont rappellée. C’est pourquoi le témoignage du Père Raëd et de sa communauté de Taybeh-Ephrem est à même de nous motiver dans notre propre manière d’annoncer la Bonne Nouvelle. En effet, quel dynamisme, quelle ténacité après tant d’années d’humiliations et d’obstacles ! Il en est de même pour les anciens de Bethléem, accompagnés par les Sœurs et soutenus par vos dons, grâce à la Caritas Saint-Antoine.
C’est encore à Bethléem que nous nous rendrons pour les “Parentés franciscaines” puisqu’il s’agit de la plus ancienne Basilique existant sur les Lieux Saints, miraculeusement épargnée par l’invasion perse. La couverture de notre numéro nous fait découvrir un paysage de Noël, devant la Basilique de Bethléem, sur ce lieu même de la Nativité appelé de manière suggestive : Place de la Mangeoire.
Attardons-nous aussi avec les bergers de la nuit de Noël, dont saint Antoine nous dit qu’il sont nos modèles puisque leurs moutons et leurs brebis ressemblent étrangement à nos pensées qu’il faut rassembler et mener vers le Seigneur.
Les quatre bougies de l’Avent et le sens que nous devons donner aux cadeaux de Noël finiront de nous mettre dans l’ambiance de cette fête si chaleureuse.
Il est vrai que le plus beau des cadeaux est la Paix annoncée par les anges dans la nuit de Noël. C’est ce souhait que nous transmet l’Église dans le message de Benoît XVI en Sicile, qui nous invite à passer de la violence à l’Espérance, et à l’exemple de ceux qui œuvrent dans les cités pour les ouvrir au savoir et à la culture, humblement mais avec ferveur.
Que tout cela nous mette en marche, dans notre vie intérieure, comme dans nos actions. Répondons à l’appel de Noël : « Allons à Bethléem ! ».